Retour sur l’ultra du trail Saint Jacques de ce week-end (11 Juin 2022), 125 kilomètres pour 5600 mètres de dénivelé positif. Tout abord, le départ un petit peu particulier avec une vague à 21h puis une seconde à 23h. En prenant la navette direction Saugues pour le départ de 23h, je me suis vite rendu compte que le bus était loin d’être plein et une fois sur la ligne de départ force était de constater que nous étions au max une centaine. Drôle de choix de l’organisation car une fois le départ donné il n’a pas fallu longtemps avant de se retrouver par petit groupe isolé, me concernant plutôt en fond de tableau ne voulant pas me mettre dans le rouge. Les 15 premiers kilomètres jusqu’à Prades se fond au rythme d’un bon footing sur une alternance de chemin, sentier et de route. C’est vraiment bien balisé et à chaque croisement des signaleurs sont présents. Arrivé a Prades on croisent les derniers de la vague de 21h puisque le parcours nous fait faire une boucle de 20 bornes entre Prades 1 et Prades 2, boucle plutôt classique faite de chemin, sentier et route avec 1000 mètres de dénivelé positif suivi de 10 kilomètres de descente. A ce stade tout est au vert, je suis dans mon rythme, je m’alimente tous les 2,5KM en alternance de barre céréale et de gel et je m’hydrate bien : une gorgée à chaque kilomètre. Pour cette nuit,  j’accuserai 2 coup de barre vers 3h et 5h30 du mat et une chute en me souciant d’un coureur sur le bas côté qui se tenait les côtes et qui venait de chuter. Je lui demande si ça va tout en courant et je me tape la même pierre sur laquelle je laisserai un bout de coude gauche. De retour à Prades 2 on entre véritablement dans l’âme du Saint Jacques avec une plongée dans les gorges de l’Allier avec des sentiers vraiment sympa et ce jusqu’au 80ème kilomètre. Cette partie se fera au lever du jour et toute la matinée à la fraiche. c’est un enchainement de descentes dans les gorges et de remontées bien sèche sur le plateau. J’y croiserai des pélerins avec leur gros sacs. Côté orga je suis resté sur ma fin au 51ème kilomètre à Monistrol : ravito dévalisé, des bénévoles qui rechargent les bouteilles à la fontaine du coin et rien à se mettre sous la dent si ce n’est des pâtes de fruit (qui me font vomir rien qu’à les regarder), idem au ravito suivant ou il y’a des boites de bretzels. J’en parle aux bénévoles qui avouent que ça à changé par rapport aux années précédentes. UTMB effect ? Bref, je me dit que c’est pas cool mais que c’est peut être dû aux 2 vagues de départ et un 72Km qui empruntent le même chemin. Les ravitos suivant seront de meilleures factures mais du coup j’ai pris sur moi avec mes barres et mes gels. Revenons au tournant de la course, jusque là il faisait nuit une douzaine de degré une température idéale, un lever du jour à la fraiche au pas de course dans les gorges bref le top juste avant le 8ème kilomètre et sa descente vers Aleyras, c’est la fin de matinée et je sens le soleil qui chauffe véritablement, j’y subirai un mauvais coup de chaud. A partir de là c’est un tournant pour moi : plus de jus, plus de gaz. Le prochain ravito est à 16 bornes au bord du lac du Bouchet je me dit que là bas je me referai une santé mais il y a 1000 mètres de dénivelé positif à se farcir à découvert, les gorges c’est fini…. bref un enfer et arrivé au lac du Bouchet j’ai juste envie de me jeter à l’eau en voyant tous ces touristes, ces bord de lac ombragés……. J’y ferai une grosse pause pour reprendre du jus, manger une soupe de pâte mais ce ne sera pas suffisant car il reste 30 kilomètres dans la plaine autour du Puy. J’y éprouverai mon mental sous le cagnard au milieu des champs sur des chemins de tracteurs fait de longue ligne droite. Et ces 10 derniers kilomètres ou écoute bien le vice des organisateurs, tout à la vue du Puy et de l’arrivée qui se profile au fin fond de tes pensées en perdition, il te font descendre au fond d’une dernière gorge qu’il faut remonter pour faire le tour d’une colline que tu doit monter puis redescendre pour rejoindre ladite gorge que tu redescend pour la remonter et enfin descendre vers le Puy. L’expression « tourner en rond » a pris son sens sous un soleil de plomb. Au final, je termine 96ème en 21h36 mais quand je regarde le temps des 30 dernier kilomètres (06h00 je crois) Y’avait de quoi pêter un cable. Ravi d’avoir tenu le choc pour ce final au bord de la crise de nerf. La suite ce sera certainement l’ultra du Queyras début juillet dans se version 100 kilomètres si la récup est bonne.

Article rédigé par Michel

 

 

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Michel Thierry à l’ultra Saint Jacques

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Michel Thierry à l’ultra Saint Jacques

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